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JEAN-PIERRE PAPIN A BRUGES 🇧🇪⚽

Papin Bruges

Après une première saison en professionnel réussie à Valenciennes où il marque 16 buts en 35 apparitions, Jean-Pierre est convoité. Lille, Lens, Bordeaux et Séville souhaitent enrôler le jeune attaquant. Mais le nordiste ne veut pas faire comme tout le monde et préfère contredire son père, qui lui dit « Surtout pas, aucun français n’a jamais réussi en Belgique », en signant au FC Bruges.
Choix surprenant mais néanmoins réfléchi, puisque le club est devenu un géant belge en accumulant les titres nationaux et a atteint la finale de la Coupe de l’UEFA en 1976 ainsi que la finale de la Coupe des Clubs Champions Européens (ancêtre de la Ligue des Champions) en 1978.

Et cette saison 1985/86 sera un véritable voyage hors du temps pour l’illustre avant-centre français. Papin déclarera que c’était « la plus belle étape de sa carrière ». Il joue avec de nombreux internationaux belges comme René Verheyen, Franky Van der Elst, Jan Ceulemans, Marc Degryse et Hugo Broos. La ville surnommée la Venise du Nord ne lui fait pas regretter son choix non plus.
Le FC Bruges et le RSC Anderlecht dominent toute la saison le championnat et se retrouvent à une incroyable égalité parfaite à l’issue de la saison, même nombre de points et de victoires ! Ce scénario n’était plus arrivé depuis la saison 1928/29 et une double confrontation aller-retour doit alors être organisée pour désigner le champion de Belgique. Les deux équipes n’arrivent toujours pas à se départager et signent deux matchs nuls, 1-1 à l’aller et 2-2 au retour. Mais grâce à la règle des buts à l’extérieur c’est Anderlecht qui est sacré.
JPP et ses coéquipiers se consoleront en remportant la Coupe de Belgique face au voisin du Cercle Bruges. Celui qui a donné son nom au « papinades« , buts acrobatiques et spectaculaires, termine sa saison en Belgique avec 32 buts en 43 matchs et peut désormais prétendre aux sommets. Il est appelé en équipe de France pour disputer la Coupe du Monde 86 au Mexique et est adoubé par son idole Michel Platini qui confie adorer jouer avec lui, mais aussi par le sélectionneur Henri Michel qui voit en lui toutes les qualités d’une star du ballon rond.

Jean-Pierre Papin signera ensuite à l’Olympique de Marseille, transfert houleux car il avait signé un pré-contrat avec l’AS Monaco lors de son aventure mexicaine avec les Bleus, mais Bernard Tapie allonge les billets et convainc le joueur et le club de la principauté. Cette parenthèse enchantée brugeoise se referme au bout d’un an seulement, pour conquérir de nombreux titres et trophées, notamment le Graal des récompenses individuelles : le Ballon d’Or en 1991.

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